Bonsoir,
Iron43 a écrit :Je comprends plus rien.
Si si, mais tu ne t'en rends pas compte !
Iron43 a écrit :Je croyais que la thermique était un échange de calories depuis la source la plus chaude vers la source la plus froide jusqu'à équilibre.
Oui, mais dans le cas d'un système dynamique (les 2 fluides de chaque côté de la barrière sont en mouvement) c'est un peu plus complexe car le point médian dépend du débit de chaque fluide.
Iron43 a écrit :Alors avec de l'eau de rivière à 3°C, on aura forcément une eau glycolée dans les tubes à 3°C aussi.
Même pas puisque ce sera une moyenne entre les 2 corps et fonction de leur débit.
Donc, sauf à avoir un départ d'eau Glycolée à 3° (ce qui n'a aucun intérêt), tu ne pourra jamais avoir 3° en retour.
Pire, si le débit de la rivière est inférieur au débit des boucles, c'est la T° de la marre qui finira presque par atteindre celle de l'eau glycolée.
Iron43 a écrit :C'est donc moins intéressant que des sondes géothermiques qui sont enterrées dans un sol à 10°C car plus la T° du fluide est haute, plus le COP sera élevé.
C'est un peu plus complexe que ça.
Le COP dépend des calories récupérées.
Et les calories récupérées dépendent bien évidemment de la T° du milieu dans lequel on les récupère mais aussi de la taille de l'échangeur qui permet de les récupérer et du débit du circuit qui permet de les récupérer.
Mais tu t'en doutais un peu en écrivant
Iron43 a écrit :Il faudrait alors une sacrée longueur de tubes PE immergées dans l'eau pour apporter les KW nécessaires à la PAC.
Donc oui… et on en revient alors au débit.
Mais en augmentant la surface d'échange on va encore plus appauvrir la source.
Il faudrait donc pouvoir augmenter le débit à celle-ci pour maintenir sa T°.
(ce qui est impossible sauf à pisser dans la rivière mais ça ne suffira pas
)
Iron43 a écrit :Si cette solution marche vraiment, pourquoi personne ne la propose ??
On a systématiquement le choix entre pomper directement l'eau (dans une nappe, une source...) ou utiliser un capteur vertical ou horizontal avec circulation d'eau glycolée dedans.
Il y a quelques installations (généralement industrielles) qui fonctionne sur des courts d'eau mais, vu leur complexité de mise en œuvre (étude et autorisations) elle ne peuvent être proposées au grand public. De plus, elles sont généralement plus utilisées pour refroidir ou lorsque le débit du primaire et tellement supérieur que l'installation n'aura qu'une influence minime sur sa T°.
Iron43 a écrit :Et dernier détail, même si la rivière passe sur mon terrain,c'est la commune qui est propriétaire du lit du cours d'eau, donc je ne pense pas avoir le droit de mettre des tubes PE au fond.
Ça c'est bien vrai.
Et c'est sans compter l'entretien que nécessiterai une telle installation.
Les algues qui se formerait autour des boucles finiraient par les isoler >> pertes dans les échanges thermiques.
Si on y ajoute la T° relativement basse de la rivière, je ne pense vraiment pas que cette solution puisse rivaliser avec des sondes géothermiques.
Reste qu'avec 3° à l'année, cette rivière est parfaite pour y conserver tes bouteilles de rosé !