1) la maison.
Maison de 1971, de 100 m2 / 280 m3
Isolation sous comble de 15 cm de laine de verre + 7 cm de styrodure.
Mur en béton banché de 20 cm + 4 cm de billes de polystyrène injectés dans le doublage en placo.
Véranda profilé alu avec double vitrage 4/16/4 Argon et du 5/26/5 Argon pour la toiture. La moitié de la toiture de la véranda est en panneaux sandwich de 35 mm.
Suite rénovation fenêtre (anciennement 4 x 6 x 4):
Double vitrage argon 4 x 20 x 4 TRYBA.
Suite rénovation velux par velux 4 x 16 x 4 argon avec volet roulant isothermique.
Rajout d'isolant en périphérie du velux.
2) Le système de chauffage.
L'ancienne ...http://www.chaleurterre.com/forum/viewtopic.php?t=4116
Je précise que cette dernière à été changé uniquement dans le but de partir sur du matériel plus performant. Cette pac était toujours en parfait état de fonctionnement après 20 ans de bon et loyaux services! Elle n'est toujours pas enterré d'ailleurs! Elle va surement faire encore de longues années chez son nouvel acquéreur!
Et voici la petite dernière!
Le schéma de principe:
Nous avons donc la pac, WI 9 TE de chez DIMPLEX, développant une puissance de
9 Kw pour une eau de nappe de 14°C. Alimentation en triphasé aussi bien pour la pac que les résistances d'appoint chauffage, le ballon ECS et la pompe de forage.
Le réservoir tampon eau forage avec insuflair. Filtration, électrovanne (2), le contact pressostatique(1). Cet ensemble permet donc d'alimenter en eau la pac par action de l'électrovanne lors du démarrage de celle-ci et a la condition que le contact pressostatique ne soit pas en dessous de son seuil de sécurité. Dans ce cas, la pac ne démarrera pas. Entre la valeur haute de coupure et sa valeur basse de sécurité, ce dernier actionne la pompe de forage. Une bonne sécurité manque d'eau en somme.
Le forage dans le jardin, délivrant un débit réel de 3 m3/h pour une profondeur de 25 mètres. Ci dessous le rejet avec son doseur insuflair.
Ballon ECS de 200 litres (à droite) avec échangeur interne tubulaire cuivre d'une surface de 1,5 m2. Le ballon est monté jusqu'à 50°C uniquement par la pac. La pac charge le ballon jusqu'à 48°C, elle coupe en régulation et l'inertie de l'échangeur se charge des deux degrés supplémentaires. Ci dessous la représentation graphique de la charge du ballon.
Ballon tampon PSW 100 de chez DIMPLEX (à gauche) de 100 litres pour un volume circuit totalisant près de 180 litres car le ballon est monté en série sur l'installation. Résistance élec de 3 Kw (résistance de secoure en cas de pépin elle ne servira donc jamais )
Ecran de communication régulation. Rétro éclairage LCD vert. Information sur la température extérieure par le biais d'une sonde monté sur le pignon nord assurant ainsi la régulation par loi d'eau de la pac. Le menu est très agréable à parcourir et est très facile à configurer. Pas de code deréglage mais des questions sur l'installation. Il suffit d'y répondre pour le renseigner.
Le cerveau...on peut apercevoir le nombre impressionnant de fils rouges, pour seulement un fil jaune.
Tout est gérer par la boite en plastique. Pas de bidouillage en perspective.
La pac toute nue! Sur la partie supérieure, la partie élec avec le régulateur et les branchements de puissance. Que l'on peut voir plus en détail ci dessous
Et ci dessous le détail de la partie frigo et hydrau:
Pour la partie frigo, nous avons le compresseur scroll avec cette petite cross à son refoulement qui est un piège à huile. Nous voyons également le voyant de liquide et le filtre déshydrateur. En bas nous avons le détendeur qui est caché dans un "écrin" d'isolant afin d'éviter de faire condenser l'air sur celui ci.
Pour le coté hydrau, on peut apercevoir l'échangeur de chaleur eau/gaz (source froide) et ca conception original qui autorise de se passer dans la plus part des cas d'échangeur intermédiaire. Celui ci est totalement en inox 316 L est a une forme particulière, cylindrique, avec plusieurs passes, formées par des tôles d'inox ondulées pour optimiser l'échange.
Ci dessous, l'échangeur de chaleur à plaques source chaude, dissipant les calories dans le circuit de chauffage. Les petits bouts vert sont les capteurs de pressions HP et BP. Et enfin le gros tube en cuivre, un sous refroidisseur de liquide permettant d'optimiser les performances de la machine. L'échange s'effectue entre les gazs d'aspiration et le liquide fraichement condensé. De cette manière on réchauffe les gaz d'aspiration en optimisant le remplissage de l'évaporateur. Et d'un autre coté on refroidit le liquide en sortie condenseur de manière à lui puiser son énergie. Son potentiel d'absorption d'énergie est donc plus grand. Plus d'énergie à rentré = plus d'énergie à sortir, donc la pac à un meilleur rendement.
Et enfin, le départ vers les émetteurs! Des radiateurs basse température largement dimensionner pour autoriser des températures de départ très bas. Je n'est pas encore de recul de ce coté là mais j'ai constaté que pour du 3°C, la pac à coupé en régulation avec un départ de 36°C....de belle économies en perspective!
3) Les émetteurs.
Ce dernier est un peu particulier car il dispose en guise d'échangeur de chaleur, une véritable batterie cuivre ailetté offrant un maximum de puissance pour un encombrement réduit. Celui ci fait 3 Kw par exemple.
4) La distribution.
Les différents radiateurs sont tous alimenté en système dit "pieuvre" par du PER.
On peut voir ci dessus le dégazeur en sortie d'échangeur et un désemboueur sur le retour de circuit chauffage. Coté source froide, nous avons un petit filtre à tamis.