Salut Alain,
Bien sur, je ne remet pas en cause les constatations de Rahal, et ses graphs sont tres explicites, ils montrent simplement le moment ou l'emetteur de chaleur n'est plus compatible avec le fonctionnement de la PAC (i.e T de refoulement trop élevé)
D'ailleurs, tu le dis toi même :
"Il est évident que des émetteurs largement dimensionnés vont reculer la T°C de refoulement (voir le tableau plus haut avec des émetteurs de 30 KW à Delta T50) avec une T°C de refoulement autour de 82°C, par -7°C extérieur et une sortie PAC à 40.5°C"
C'est ce que j'appele un émetteur bien dimentionné
Et tu ajoute
"Mais c'est simplement du à la baisse de la loi d'eau qui va permettre une sortie PAC plus basse et avec en plus une légère augmentation de la puissance machine. "
En effet, une loi d'eau basse, pour une tempé emetteur de chaleur compatible avec une tempé refoulement sans risque pour le cp, garantissant la fluidité du lubrifiant et la durée du cp
C'est bel est bien LE point important, et je repète, et affirme avec un ton qui peut paraitre peramptoire, mais qui est celui du mec sûr de ses dires :
Tu peux avoir une PAC minuscule, 2 ou 3 fois insuffisante en puissance pour faire face aux deperditions, qui peut fonctionner en butée pendant des centaines d'heures sans aucun dommage, SI elle travaille bien à basse température, donc faible T de refoulement, ce qui ne depend QUE du doublet emetteur de chaleur/tempé exterieur.
J'ai fais cette experience chez moi, chez d'autres, et le resultat est sans appel.
Cela dit, en effet, c'est plus facile en géo qu'en aéro, ou le taux de compression devient vite beaucoup plus important dans les basses tempé. Mais même en aéro, si on alimente, pour faire simple, un plancher chauffant, même si la PAC est 2 fois trop petite, elle sera en butée à 28°C sortie PAC (par exemple), et le cp ne souffrira pas.
Tu ajoutes
"Je ne vois pas comment l'on peut être loin des limites thermiques du CP en ayant une PAC sous dimensionnée, lorsque celle-ci fonctionne à la T°C de base, car la puissance est déjà en déficit avec un CP aux "taquets" Il faut que tu m'expliques
"
Si si, et c'est là qu'est ton erreur de raisonnement, une PAC TOR peut parfaitement etre tres sous-dimensionnée, etre en fonctionnement permanant durant des centaines d'heures, et rester tres loin de ses limites thermiques de fonctionnement cp.
Il suffit de resoudre l'equation de regime stationnaire, la plus simple des équations : Pmax PAC=deperditions radiateurs
Or, cela correspond à une tempé radiateur (emetteur) stable (en géo, en aéro, cette tempé baisse avec la Pmax PAC au fur et a mesure que la T ext baisse, plus il fait froid, moins l'emetteur est chaud dans ce cas, je l'ai experimenté chez moi avec la géo), or cette tempé emetteur peut etre basse, 35°C, voire 25, ou même 22°C, tout depend de l'emetteur !
Et cela correspond à une tempé refoulement tout aussi stable (régime STATIONNAIRE !)
Alors oui, le confort ne sera en aucun cas assuré, mais coté PAC, aucun pb
A+
alain30 a écrit :Salut Nappe,
nappe phreatique a écrit :
Une PAC peut etre en butée (fonctionnement permanant) sans que cela pose de pb de T de refoulement ou autres, je l'ai fait chez moi :
Bon...........................et pourtant..............
Ce n'est pas mon avis. (il est vrai un avis d'amateur
)
Ce n'est pas l'avis de CIAT à qui j'ai demandé leur position sur le problème de la T°C de refoulement avec un sous dimensionnement à la T°C de base.
Ce n'est pas ce que constate RAHAL.(peut être que j'interprète mal sa thèse sur le sujet)
Regarde son exemple:
Une PAC MT et des radiateurs correctement dimensionnés (courbe verte)
A la T°C de base -4 - 5°C le refoulement sera dans la zone néfaste et si tu es en équilibre donc un fonctionnement permanent, le CP va souffrir avec un taux de compression élevé
nappe phreatique a écrit :
Il m'est arrivé de ne laisser qu'une PAC en marche avec des tempé faiblement négatives dehors, la PAC marchait en continu, 24/24, sur quelques jours, l'inertie de la maison faisait que la perte de tempé interieure était minime. Eau à 47°C en butée, T de refoulement tres loins des 115°C, totalement stable, aucun pb.
A combien était la T°C de refoulement
Je ne pense pas que cela soit possible avec une air/eau TOR
avec le problème des dégivrages.
nappe phreatique a écrit :
C'est donc bien par un dimensionnement adequat des emmeteurs de chaleur que l'on protège le cp des "coups de chauffe"
Il est évident que des émetteurs largement dimensionnés vont reculer la T°C de refoulement (voir le tableau plus haut avec des émetteurs de 30 KW à Delta T50) avec une T°C de refoulement autour de 82°C, par -7°C extérieur et une sortie PAC à 40.5°C
Mais c'est simplement du à la baisse de la loi d'eau qui va permettre une sortie PAC plus basse et avec en plus une légère augmentation de la puissance machine.
RAHAL l'exprime clairement dans sa thèse:
RAHAL a écrit :
Lorsque les T°C de la source froide et du puits chaud s'éloignent l'une de l'autre, le taux de compression requis au compresseur s'élève. La température de refoulement s'élève.
nappe phreatique a écrit :
Si le régime stationnaire est loins des limites thermique du cp, il n'y aura aucune usure prematurée : c'est la cas idéal
Je ne vois pas comment l'on peut être loin des limites thermiques du CP en ayant une PAC sous dimensionnée, lorsque celle-ci fonctionne à la T°C de base, car la puissance est déjà en déficit avec un CP aux "taquets"
Il faut que tu m'expliques
Cordialement,
Alain30.