@ RV45
Je parle principalement de gaz abiotique, pour le pétrole abiotique, je reste dans l'expectative en l'attente
d'autres travaux plus probants, mais jamais négationniste.
Malheureusement, de nombreux scientifiques préfèrent aujourd'hui parcourir les routes bien balisées du consensus
officiel, pour des raisons financières ou du carriérisme.
Le gaz donc:
Il s'agit majoritairement de méthane, qui n'est pas vraiment "une chaine longue et complexe".
Du méthane, il en est détecté en quantité énorme sur certaines planètes qui n'ont jamais pu avoir de vie.
Des géochimistes russes (entre autres) et pas des moindres (documents facilement trouvables) expliquent le mécanisme
de recombinaison à haute température et pression, dans le manteau, à plus de 100km de profondeur.
Ce méthane reste généralement sur place, mais en Russie en particulier et je le rappelle, une partie des gros
gisements se trouvent dans des zones NON SÉDIMENTAIRES (il reste à expliquer comment il peut y avoir autant
de gaz là ou il n'y a jamais eu de dépôts organiques).
Donc dans ces zones il a été repéré d'énormes failles verticales dans le manteau et ce serait par ces failles
que le gaz pourrait remonter vers la surface et rester piégé.
C'est vraisemblablement un mécanisme lent qui pourrait demander des milliers d'années de gestation, mais on est
loin des dizaines de millions d'années de la genèse du pétrole biochimique.
La Russie n'a pas vraiment intérêt à communiquer tous les détails du processus dans un contexte mondial de pétrole
se raréfiant, ou tous les acteurs cherchent à le vendre le plus cher possible sans trop impacter les économies,
un subtil équilibre à tenir.
Ce qe l'on peut cependant constater(rapports officiels de mise en exploitation), c'est qu’un certain nombre de
recherches ont été réorientées à la lumière de cette théorie abiotique et couronnées de succès.
La virulence avec laquelle est combattue la théorie abiotique en Occident et particulièrement dans les pays pétroliers,
est extrêmement suspecte, normalement, en bonne logique pragmatique et en période de crise énergétique, le bon sens
commanderait, pour le moins, de tester cette piste, puisqu'elle a clairement donné des résultats, ça ne mange pas de pain!
Mais évidemment, reconnaître officiellement le bien-fondé de cette piste aurait des conséquences désastreuses sur
le cours du gaz et des hydrocarbures...
Je ne vais pas poursuivre plus en profondeur sur le sujet, ce n'est guère le lieu.
Pour ceux qui lisent l'anglais, je laisse ces 2 liens, il n'existe malheureusement pas de liens sérieux qui débattent
de ce sujet en français(nous sommes malheureusement loin du Siècle des lumières).
http://www.gasresources.net/
et surtout:
http://www.gasresources.net/alkanegenesis.htm/
Petite traduction d'un paragraphe:
"Pour l'analyse théorique de ce phénomène, une équation générale des premiers principes
d'état a été développée en étendant la théorie d'échelle des particules (SPT) et en utilisant la technique de la fonction
de partition prise en compte de la théorie de la chaîne simplifiée perturbée (SPHCT). Les potentiels chimiques, et l'affinité
thermodynamique respective ont été calculés pour les composants typiques du système hydrogène-carbone (HC) sur une plage de
pressions comprises entre 1-100 kbar, et à des températures compatibles avec celles des profondeurs de la Terre à de telles pressions.
Les analyses théoriques établissent que les alcanes normaux, le groupe hydrocarboné de l'homologue du plus bas potentiel chimique,
évolue seulement à des pressions supérieures à environ trente kbar, à l'exception de la plus légère, le méthane.
La pression de trente kbar correspond à des profondeurs d'environ 100 km."
Abstract from:
J. F. Kenney, (
JFK@alum.MIT.edu)
Gas Resources Corporation, 11811 North Parkway, fl. 5, Houston, TX 77060, Houston, U.S.A.
Russian Academy of Sciences – Joint Institute of Earth Physics, Bolshaya Gruzinskaya 10, 123.810 Moscow, Russia
Vladimir A. Kutcherov
Russian State University of Oil and Gas, Leninski prospect 65, 117917 Moscow, Russia.
Nikolai A. Bendeliani, Vladimir A. Alekseev
Russian Academy of Sciences – Institute for High Pressure Physics, 142092 Troitsk, Moscow Region, Russia.
Bon d'accord, ce n'est pas très digeste ^.^ c’est du langage de géochimiste de très haut niveau et ces gens-là ne perdraient pas
des années de leur vie à discuter du sexe des anges ou de voir leur carrière compromise par suite de déviations.
Mais on peut tout de même tirer de tout ça, que les interactions température-pression et TEMPS, de composants chimiques sont
infiniment plus complexes que ce que l'on imagine couramment.